Retrouvailles du C.59, le mardi 24 mai 2022
Par Jean Paré, C. 59
Treize à table
Nos professeurs jésuites nous ont inculqué le sens critique et mis en garde contre les superstitions (encore que les ex-voto émaillant le retable de la chapelle de Notre Dame de Liesse puissent nous incliner à penser le contraire). J’écris donc tout de go que mardi le 24 mai, au lunch réunissant les confrères du conventum 59, nous étions treize à table, à la Brasserie sportive La Cage du complexe Desjardins.
Notre excellent confrère Jacques-D., qui ne pouvait malheureusement pas se joindre à nous en personne, a travaillé fort jusqu’à la dernière minute pour rassembler le plus de monde possible et pour assurer la réussite de cette rencontre qui se veut annuelle. Il s’inquiétait tout de même, m’avait-il confié, que nous ne soyons pas plus nombreux. Je trouve au contraire fort honorable qu’après trois ans sans se voir à cause de la pandémie, on ait été plus d’une douzaine. En cela, le Conventum 59 demeure celui qui honore le plus fidèlement, année après année, le passage de sa cohorte au Sainte-Marie.
Jacques-D. avait délégué à Gilles Brunelle et au soussigné la tâche d’accueillir les confrères et de veiller au bon déroulement de l’évènement. Rien de plus facile, à vrai dire : en dépit du passage du temps, nous avons encore bon pied, bon œil. Nous sommes en mesure de raconter nos souvenirs, incluant quelques coups plus ou moins pendables, de lever nos verres à nos santés respectives et de mordre à belles dents dans les hamburgers, frites, salades et autres victuailles.
Nous étions tous heureux de nous revoir, mais je signale plus particulièrement la présence de Marc Valois. Établi au Costa Rica depuis des années, Marc nous avait promis depuis un bon moment qu’il serait des nôtres. Parole tenue.
Certains ont quitté en début d’après-midi, d’autres sont partis vers 15 h rejoindre d’autres anciens de Sainte-Marie au Gesù. Et quatre braves sont restés passé 17 h. Comme quoi il est difficile d’épuiser les sujets de conversation quand on ne s’est pas vus depuis longtemps.
Autant de bonnes raisons de récidiver l’an prochain!
Jean Paré, C. 59
Crédit pour les photos : Louis Famelart, Jean Paré
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