Association des anciens élèves du collège Sainte-Marie
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BULLETIN DES ANCIENS

Extraits du Bulletin d'avril 2009

 

 


Le mot du président

 

 

 

 

 

 

 

Une civilisation chrétienne ?

Le philosophe français André Comte-Sponville écrivait dans son livre «L’esprit de l’athéisme» : «Je me reconnais dans une certaine histoire, une certaine tradition, une certaine communauté, et spécialement dans ces valeurs judéo-chrétiennes (ou gréco-judéo-chrétiennes) qui sont les nôtres.» Il ajoutait même : «Que serait l’Occident sans le christianisme ?» Paroles d’un athée à méditer au moment où le Québec a décidé d’imposer à tous les élèves un programme fourre-tout qui ne tient aucun compte du rôle fondamental joué par le christianisme dans la naissance et la maturation de la civilisation occidentale. Ce programme d’Éthique et de culture religieuse est, je l’écrivais plus haut, imposé, avec force, à tous les élèves, sans aucune exception, même à ceux qui fréquentent un collège privé. Le collège Loyola a voulu résister en créant un programme équivalent mais d’inspiration chrétienne : il doit maintenant se défendre en Cour Supérieure. Mon article : «Les croyances catholiques … jésuites», que vous pouvez lire dans le présent bulletin, en dit long sur cette volonté gouvernementale de gommer notre histoire collective au nom du «vivre ensemble» et du «pluralisme»…

Le président, Émile Robichaud

26-02-2009

 

 

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Fête annuelle des Anciens

le lundi 4 mai 2009,

au Gesù, 1200 , rue de Bleury à Montréal

Cette année, la fête annuelle aura lieu le lundi 4 mai ! Profitez de cette occasion de revoir vos confrères et consoeurs voire d’anciens professeurs dans une ambiance joyeuse et décontractée. Inscrivez donc ce rendez-vous à votre agenda et invitez d’autres membres de votre conventum à se joindre à vous.

Au programme :

  • 15 h 30 Inscription
  • 16 h 30 Messe à l’église
  • 17 h 15 Assemblée générale à la salle d’Auteuil
  • 18 h 00 Réception
 
 

 

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Vie des Conventums

 

Nous avons pour ce numéro une moisson exceptionnelle de réunions de conventums, puisque pas moins de sept conventums ou groupes de conventums se sont réunis au cours de la dernière année pour reprendre contact avec les confrères, voire des consoeurs dans le cas de la réunion des conventums 65, 66, 67. Cette abondance exceptionnelle limite la possibilité de publier les comptes-rendus et photos des événements dans ce bulletin toujours limité à douze pages. Heureusement, le site Internet de l’Association, que les Anciens utilisent de plus en plus, n’est pas limité par l’espace et présente, dans sa section « Vie des conventums », les comptes-rendus complets avec de nombreuses photographies de ces réunions.


 

Conventum 47

Les anciens du C. 47 ont tenu une réunion non-statutaire pour profiter de la venue au pays d’un de leurs confrères, Léopold Lalonde, surnommé « Le Pote », missionnaire en Zambie. La réunion s’est tenue dans l'après-midi du mercredi 27 août 2008, à la maison provinciale des pères Blancs, boulevard de l'Acadie.

…….Cette forme de rencontre a facilité les échanges, chacun se déplaçant d'un groupe à l'autre pour saluer les confrères qu'il voulait rencontrer. Des sièges en nombre suffisant permettaient, eu égard à notre âge respectable, de savourer l'abondante collation qui avait été préparée. Nous avons écouté attentivement les confidences de notre invité spécial. Présenté par notre vice-président Claude Lévesque, «Le Pote» nous a raconté, avec sa verve coutumière, les défis et les incidents, parfois cocasses, qui ont jalonné sa longue carrière. Au-delà de son récit, aussi accrocheur que jadis, apparaît la lumière de sa foi en Jésus-Christ qui, on le sentait, a soutenu le travail de toute sa vie. En dépit du ton léger et humoristique du récit, il ressortait clairement que le chemin parcouru n'avait pas toujours été facile.

C. 47 : Claude Lévesque, Louis Archambault et Léopold Lalonde. .........Victor Lafond, Léopold Lalonde, Pierre Nadeau et Gilbert Picard.

C. 47 : Victor Lafond et Normand David.

Cette rencontre fut l’une des mieux réussies de notre conventum. Elle nous a permis de dépasser le niveau habituel des rencontres «sociales» où l'on s'échange les nouvelles sur son état de santé, ses voyages, ses activités, etc. Le comité organisateur mérite nos plus chaleureuses félicitations. Nous souhaitons à notre cher ami «Le Pote» une vaillante santé afin de poursuivre son action dans sa patrie d'adoption. Nous espérons le revoir prochainement.

Fernand POTVIN, C. 47


 

Conventum 48,49

Les conventums 48 et 49 ont tenu une réunion conjointe au restaurant Le Parchemin en date du 15 octobre 2008, ce qui nous vaut deux comptes-rendus, heureusement convergents, de Louis Chabot C. 48 et Jean-Louis Lalonde, C. 49. Nous vous en présentons ici de larges extraits.

Oui, un succès vraiment remarquable, un tabac, une journée mémorable! Les organisateurs de la rencontre n’y sont pas allés de main morte et ont organisé une fête à la hauteur de l’événement. Après tout, SOIXANTE ANS (eh! oui, soixante ans, incroyable mais vrai!), cela méritait qu’on se bouge. Et on l’a fait royalement!...

…..Notre rencontre a été une solide manifestation de vitalité, de générosité et – pourquoi ne pas le dire – de jouvence! On n’a jamais fait aussi « jésuite » (soit, à mon sens, un savant mélange d’intelligence, de raffinement et d’humour).

Dès notre arrivée, nous avons reçu un accueil personnel, nous rappelant que si nous entrions au Collège Sainte-Marie, c’était pour être formé en vue de faire partie, un jour, de l’«élite» de la société! Et vlan! Ensuite, messe au Gésu. Comme il convenait, dans l’esprit d’Ignace de Loyola, il nous a été rappelé l’essentiel : vous êtes des « soldats du Christ ». On nous a fait rechanter, sur une marche militaire : « Seigneur Jésus, apprenez-moi à être généreux… ». Jacques-Marie Gaulin, vraie figure de patriarche avec toison et barbe aussi blanches que son aube, nous est apparu pour nous lire la liste de nos ‘chers disparus’…. Mais le moment le plus positif de cette célébration fut l’homélie de notre confrère oblat Gilles Comeau. Son message a fait un rappel de l’importance du sens de la fête et du goût du bon vin. Étonnant ? Pas vraiment. Il en a tiré une magnifique invitation spirituelle, nous appelant à être de bons sarments et « à porter de bons fruits », et puis, pour terminer, à « servir le vin de la joie à notre monde qui en a bien besoin! » …

Arrêt devant l'ancienne Taverne Saint-Régis : Guy Dulude, C. 48, Paul Chartrand, C. 48, Romano Salvador, C. 48 et Charles Cazelais, C. 49

Après la messe, holà, tenez-vous bien, on a formé un cortège pour marcher en procession s.v.p. (avec pancartes à l’appui pour attirer l’attention des badauds), comme en pèlerinage commémoratif, jusqu’à l’emplacement béni de l’ancienne Taverne Saint-Régis. Devant l’ancienne taverne, nous avons fait un pieux arrêt pour chanter : ‘Prendre un verre de bière, mon minou!’. Le recteur Bergeron en aurait rougi jusqu’aux cheveux! Ensuite, plus sagement – car nous n’avons réussi à attirer l’attention d’aucun paparazzi, non plus que de la police – nous nous sommes rendus au restaurant Le Parchemin, rue Université, pour notre banquet d’anniversaire. L’endroit était parfaitement choisi, car nous avons pu disposer d’un premier local – transformé en salle de classe – puis d’un salon plus chic pour notre banquet et pour la remise officielle de nos diplômes de doctorat.

Jacques-Marie Gaulin, C. 48, Maurice Gareau, C. 49 et René-J. Chapleau, C. 48,
à l'arrivée au restaurant Le Parchemin

Oui, oui, vous avez bien lu «doctorat»! Avant d’expliquer, permettez-moi de dire un mot de notre comité d’organisation. Nous avons tous été frappés par la qualité de chaque élément du programme - intelligence, raffinement et humour – de l’esprit jésuite, quoi! J’ai été bien averti, comme chroniqueur, de ne pas citer plus de six ou sept noms et de ne pas insister sur le nombre d’heures, le travail, etc., qui a été consacré. L’humilité des organisateurs pourrait en souffrir, m’a-t-on assuré. Je m’accorde malgré tout l’autorité de décerner une « Médaille d’honneur » aux confrères suivants du conventum 48 : Guy Dulude (en tête de peloton!), Louis Balthazar, Jean-Jacques Charette, Jacques-Marie Gaulin, Guy Leduc, Romano Salvador, et aussi à des collaborateurs d’autres conventums comme Albert Day, C. 46, (représentant les conventums antérieurs à 1948), Jean-Louis Lalonde, C. 49, et Maurice Gareau, C. 49. Grâce à vous, cette magnifique fête a regroupé 22 confrères du conventum 48, neuf du conventum 49 et un ancien d’un conventum antérieur aux années 48 et 49.

Des convives : Lucien Forgues, C. 49, Maurice Gareau, C. 49, Jacques Lebel, C. 49,
Bernard Boudrias, C. 49, Gilles Dumontier, C. 50, Jean-Louis Daunais, C. 49, Jean-Louis Lalonde,
C. 49, et Charles Munn, C. 49

Avant l’apéro, on nous a imposé d’aller sagement prendre place dans la salle de classe. Discipline oblige, le travail avant le plaisir! Mot de bienvenue du représentant (autoproclamé) des autorités du Collège, Albert Day, C. 46, qui nous a rappelé (encore!) notre vocation à devenir l’élite de demain. Ensuite, un cours du bonhomme Gérard puis un autre, du père Maurice Vigneau, s.j., (chienne blanche et col romain à l’appui), deux cours donnés magistralement par le digne fils de D’Auteuil, Louis Balthazar. Le professeur Balthazar nous a ensuite forcés à passer un examen de latin d’une douzaine de pages de questions d’histoire gréco-latine et de questions du genre : ablatif pluriel du mot urbs; traduction de dies, hic, hodie et sex (six) – c’était là le piège, mais personne, c’est sûr, ne s’est laissé aller à l’inattention de traduire par sexe). Formellement interdit de copier sur les autres, sauf sur nos deux voisins immédiats. Personne (pensez-vous!) ne l’a fait.

Défilé. En avant-plan, Guy Dulude, C. 48 et Louis Balthazar, C.48. À l'arrière : Albert Day, C. 46,
Émile Robichaud, C. 53, Claude Morin, C. 48 et C. 49, et Louis Chabot, C. 48

Un corrigé nous ayant été distribué, nous avons pu nous donner nous-mêmes la meilleure note honnêtement possible. Ensuite, tour d’horizon historique : chacun s’est levé pour rappeler de quel coin il venait, pourquoi il avait choisi le Sainte-Marie et – brièvement, ouf! – ce qu’il a fait ensuite de sa vie (au sein de l’élite, bien sûr). Le tout s’est déroulé assez rapidement grâce aux directives de Guy Dulude qui veillait, avec son œil de sphinx, à se faire obéir au doigt et à l’œil. Heureusement!

Pendant l’apéro, nous avons pu admirer le ‘Musée des souvenirs’, un montage de photos, feuillets, programmes d’événements, etc. recueillis auprès de nous tous et savamment mis en montre. Que d’images et de rappels de souvenirs enfouis! Que d’activités et d’initiatives, signes de la vitalité qui nous habitait. Et puis, le banquet Optime! à la fin duquel, on a officiellement annoncé que nous avions tous réussi l’examen avec 110 % grâce à des points boni attribués pour notre fidélité au Collège et à l’Association des Anciens!

Louis Balthazar, C. 48.

C’est alors que la place s’est transformée en scène du Gesù et que s’est levé – moment solennel – le recteur (intérimaire) du Collège, en la personne d’Émile Robichaud, C. 53, qui cumule aussi la fonction de président actuel de notre Association des Anciens. Le recteur-président a présenté à chacun, avec sa voix chaude et une éloquence naturelle, un magnifique parchemin, en latin et personnalisé, un diplôme de Doctor in fidelitate de la Seniorum Consociato Collegii Sancta Maria, avec mention summa cum laude , s.v.p. et rien de moins, aux applaudissements nourris de toute l’assemblée.

Le président Émile Robichaud, C. 53, remet un doctorat à Paul Chartrand, C. 48

Le père Gilles Comeau, o.m.i., s’est alors retenu pour ne pas entonner un Ite missa est, car il a senti qu’un moment de grande émotion nous amenait naturellement à clôturer ce bel événement par un ultime élan d’espérance. Spontanément, en effet, les gars se sont formés, mains dans les mains, en une chaîne d’amitié et ont chanté, en chœur et de tout cœur –entrevoyant déjà sans doute d’autres rencontres aussi enrichissantes, mais en ayant peut-être aussi une autre pensée furtive quant à notre ‘ré-union… à plus long terme’ – le beau chant fraternel : …..« Oui, nous nous reverrons mes frères, ce n’est qu’un AU REVOIR !!! »

Louis Chabot, C. 48

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Conventum 49

Mes confrères du conventum 49 remercient ceux du conventum 48 pour leur invitation à participer à la fête conjointe du 15 octobre 2008 qui fut un succès sur toute la ligne. Je tiens à féliciter en particulier Guy Dulude et Guy Leduc qui n’ont pas compté leur temps pour préparer cet événement.

Comme d’habitude, avec Gilles Dumontier, C. 50, pour le chant, nous avons fait les frais de la musique à l’église du Gesù. J’ai utilisé le petit orgue datant des années 1800 dont le son était particulièrement intéressant.

…..au Parchemin, nous avons pu admirer moult souvenirs dont des photos de nos jeunes années, des grammaires grecques et latines, et même un traité d’apologétique. Quels souvenirs !

Puis Louis Balthazar, portant un sarrau blanc, a imité deux anciens professeurs, M. Gérard et le père Maurice Vigneau, et il nous a fait revivre de bien beaux moments.

Le repas fut délicieux. Le président de l’Association, Émile Robichaud, C. 53, a livré un discours plein d’humour et il a fait la distribution des certificats de mérite et des diplômes de doctorat honorifique, écrits tout en latin. Une rencontre inoubliable, remplie d’émotions et de chaleur humaine.

Jean-Louis Lalonde, C. 49



Conventum 53

C'est au restaurant Le Bordelais à Montréal que, le 10 octobre 2008, que nous avons brassé la crème de la crème du conventum 53.

Nous n'étions qu'une douzaine, mais quel plaisir de se retrouver, d'échanger et de se raconter de vieilles histoires toujours embellies par les raconteurs.

D'après Jean Petitpas, une fois passé 70 ans, on est bon pour se retrouver dans cinq ans en pleine forme, probablement avec les mêmes souvenirs, mais davantage embellis par le temps.

Peut-être, comme en 2003, au nouveau Ritz Carleton ?

Marc Bélanger, C. 53


Conventum 58

Quelle belle soirée ce fut que cette rencontre du vendredi 3 octobre 2008! Et pour cause : nous fêtions le 50e anniversaire de notre conventum.

Nous nous étions donné rendez-vous à 17 h, au Club Saint-Denis. La plupart des confrères étaient déjà arrivés à 16 h 30. Nous étions trente et un. Neuf de plus qu’à nos retrouvailles de 2004. Un «neuf» de plus qu’ont grandement été apprécié les organisateurs.

Suivant la coutume à nos rencontres, le président a pris la parole au début du repas. D’abord, pour remercier Raymond Gervais, Pierre Labelle, Jean Lamontagne, Jacques Lemaître-Auger et Claude Chapleau qui l’ont aidé à organiser ces joyeuses retrouvailles. Puis, pour souligner divers événements qui ont eu lieu depuis notre dernière rencontre. Les uns, tristes, les autres, heureux.
«Nous avons souligné, à notre dernière rencontre (mai 2004),» commenta le président, «que dix-neuf de nos confrères étaient décédés depuis 1958, notre année de rhétorique. Depuis 2004, trois autres confrères nous ont quittés : Yves Brossard, professeur d’histoire à l’UQAM, décédé le 21 juillet 2007; Gilles La Boissière, professeur à la Commission scolaire de Montréal, décédé le 21 décembre 2007; Marcel Saint-Germain, avocat, décédé le 27 décembre 2007.»

Le président s’est attardé quelques instants à parler de Marcel. «En qualité de membre du groupe des Cyniques, Marcel Saint-Germain a laissé sa marque au Québec. Comme étudiant, il a laissé son empreinte au collège Sainte-Marie et une trace indélébile dans la tête et le cœur de nous tous, ses confrères. Marcel a été (pour employer un terme à la mode) un rassembleur hors du commun par sa verve, son énergie, son enthousiasme, par ses talents exceptionnels de communicateur et par son humour irrésistible et contagieux. Marcel est inoubliable. Et nous, ses confrères, nous savons que nous ne l’oublierons jamais».

Le président a souligné la présence de confrères que nous n’avions pas revus depuis notre départ du collège Sainte-Marie, pour ne pas dire depuis 50 ans : Pierre Baulu, Alfred Bernier, Jules Châtelain, Guy Dupré, François Reid et l’ingénieur et médecin Guy Pâquet (venu expressément du Colorado pour fêter avec nous).

Le président a aussi signalé les hauts faits de certains de nos confrères ces dernières années.

Pierre Letourneau chante et écrit toujours. En 2005, il a publié À tort et à travers, un livre de courtes histoires à partir des mots comme Carpe Diem, Pandore, Limbes. De courtes histoires drôles et émouvantes.

Denys Arcand, comme tout le monde le sait, a écrit et réalisé, en 2007, L’Âge des ténèbres qui a fait couler beaucoup d’encre. Quoi de plus normal que, lorsque le maître du cinéma québécois s’exécute, il y ait beaucoup de vagues et de brassages d’idées!

Pierre Labelle, a reçu, en juin 2008, la Médaille de carrière décernée par la Faculté de médecine de l’Université de Montréal en reconnaissance d’une contribution exceptionnelle au développement de la Faculté. Pierre Labelle a reçu plusieurs prix au cours de sa carrière médicale, qui est loin d’être terminée. Cette distinction le touche particulièrement. La compétence en ophtalmologie de notre confrère a depuis longtemps dépassé les frontières du Québec et du Canada. Il est reconnu internationnellement.

Depuis notre rencontre Au pied du courant, il y a dix ans, nous avions pris l’habitude de nous revoir aux cinq ans. Le 3 octobre 2008, nous avons décidé à l’unanimité de rapprocher la prochaine rencontre. Elle aura lieu au printemps 2011. Nous serons alors tous des septuagénaires, même les tricheurs qui cachent leur âge.

Notre rencontre se déroulera, bien sûr, au Club Saint-Denis. Il est question que cette fois nos retrouvailles aient lieu, non pas en soirée, mais l’après-midi, immédiatement après la sieste. Le Club Saint-Denis servirait un repas léger, arrosé d’un thé ou d’une tisane. Il va sans dire que thé et la tisane seraient servis à volonté.


Claude Lamarche, C. 58


Conventum 59

La ténacité rapporte!
Nous étions une vingtaine à nous retrouver le 12 novembre 2008 chez Jacques D. Girard à NDG pour la réunion annuelle du conventum 59. Nous avons même eu droit à la visite surprise, mais combien courte, du camarade Besner.

Parmi nous, ce soir-là, quelques visages longtemps absents de nos rencontres. Ils y étaient parce que le confrère Girard n’a de cesse de rechercher et de convaincre ceux d’entre nous qui n’assistent pas ou peu à ce genre de réunions mais qui, une fois le lien renoué, se promettent d’y revenir. En tous les cas, il en fut ainsi pour Marcel Montreuil et André Dubois (cela faisait longtemps, pour la plupart d’entre nous, que nous avions dit « bye-bye » à ce dernier…).

C. 59 : Gilles Brunelle, André Dubois, Jean Ruest et Gilles Trudeau


Comme d’habitude, ces retrouvailles annuelles se sont déroulées dans la joie, le rire et la cacophonie. On a tout de même prêté une oreille sérieuse et attentive aux confrères Précourt, qui a expliqué en long et en large le procédé de soudure par étincelage; Duguay, pour le récit de ses aventures algériennes; Bélec, pour ses projets de coopération en Haïti; Perrault (Claude), qui est la seule basse à Montréal à pouvoir atteindre un mi-bémol si profond (ou est-ce un si-bémol?) qu’il continue à être sollicité pour de prestigieuses productions à l’opéra; et Valois, qui a parlé des splendeurs de sa retraite au Costa Rica!
Après les généreuses libations de l’apéritif (si généreuses que le « collecteur » Bourdages s’est senti obligé de nous imposer double tarif, après coup…), nous avons pris le chemin du restaurant Chez Alex, rue Sherbrooke, où nous avons continué d’échanger dans la très bonne humeur.

C. 59 : Gilles Brunelle, André Dubois, Jean Ruest et Gilles Trudeau

Cela promet pour le 21 octobre 2009, journée importante entre toutes, parce que des retrouvailles tout à fait spéciales marqueront le 50e anniversaire de notre conventum. Rendez-vous donc au Gesù et au resto Le Parchemin le mercredi 21 octobre 2009!


Michel Perrault, C. 59


Conventum 63

Rencontre de 45e anniversaire du conventum 63
Depuis le début de 2008, l'idée de réunir les anciens du conventum 63 germait dans la tête du comité organisateur composé de François Angers, François Asselin, Normand Fortier, Jean Marsolais et Marc-André Patoine.

C. 63 : André Robidoux, Jean-Pierre Ménard et Claude Marier

C. 63 : Pierre Quessy, Pierre Desroches et Normand Fortier.


Le 24 octobre 2008, 33 confrères sur 89 se réunissaient au resto Après le Jour, rue Rachel, à Montréal. Ambiance chaleureuse, mais une soirée trop courte pour se remémorer toutes les années de collège et de nos vies postérieures. Certains étaient venus d'aussi loin que de Genève (Robert Bédard) et de Val d'Or (Michel Veillette).

C. 63 : Jean-Yves Bernard, Jacques Perron, Claude Marier et Pierre Bovet

C. 63 : Michel Veillette et François Asselin

Il y avait beaucoup d’absents, malheureusement. Nous ferons mieux la prochaine fois et nous n'attendrons pas cinq ans. Dès le printemps 2010, nous lancerons l’invitation à une journée de plein air afin de donner à tous et à chacun davantage de temps pour fraterniser et pour se rappeler des souvenirs.

Jean Marsolais, C. 1963


Conventum 56, 67 et 68

Le 24 novembre 2008, avait lieu la soirée célébrant le 40e anniversaire du conventum 68. À cette occasion, sept anciens du conventum 66 et douze du conventum 67 se sont joints aux trente anciens du conventum 68 pour festoyer au restaurant Le Parchemin.

Pour plusieurs, ce fut une première rencontre en près de 40 ans. Pour d’autres, ce fut une soirée entre amis de longue date. À voir les visages épanouis de pouvoir se reconnaître après tant d’années et en dépit de « l’usure du temps » et à entendre les discussions amusées, nous avons tous « passé une très belle soirée ».

C. 66, 67 et 68 : Lyse Brunet, C. 67, Annie Raymond, C. 68, Maurice Gareau, C. 67, Jacques L’Abbé, C. 68, Suzanne Boyd , C. 68, Maurice Mousseau, C. 67, Richard Harvey, C. 67, Lise Jasmin, C. 68, et André Couillard, C. 66

Notre président, Émile Robichaud, C. 53, a rappelé la raison d’être de l’Association et il a félicité la cinquantaine de membres présents pour leur engagement dans l’Association. Il en a profité pour remettre, à chacun des participants, un doctorat ès fidelitas envers le Collège Sainte-Marie. Ce fut un moment empreint de nostalgie mais aussi de camaraderie.

Richard Imbleau, C. 68, reçoit son diplôme du président Émile Robichaud, C. 53

C. 68 : Robert Daigneault et Julien Lanctôt

Plusieurs se sont promis de garder contact. Tous ont manifesté le désir de renouveler ces retrouvailles, non pas dans quarante ans, mais plutôt dans un an ou deux. Alors à bientôt et au plaisir de se revoir.

Suzanne Boyd, C. 68

Les anciens commandos routiers

Si quarante années ont passé, les souvenirs sont demeurés fortement ancrés. Quelques minutes ont suffi pour briser une glace fort mince et amener des confrères et consœurs à se remémorer les bons coups des années 68.

 

Les commandos-routiers en 1968
 1ère rangée : Richard Loiselle, Francine Fortin, Denis Langlois, Hélène Larose, Gilles Audette, Louis Ménard, Marcel Dulude
2e  rangée : Gilles Lépine, Robert Bélanger, Claire Sabourin, Pierre La Buissonnière, Suzanne Amyot, Christiane Murphy, Robert Daigneault, Pierre Bélanger, Nicole Philie
3e rangée : Daniel-Alain Dagenais, Diane Racicot, Louise Hotte, Claude Langlois, Michel Lizée, Diane Provost, Martine Brault, Serge Moquin, Michel Camus, Michèle Beaudin, Yves St-Mleux, Diane Picard, Julien Lanctôt

Les commandos-routiers en 1968
 1ère rangée : Richard Loiselle, Francine Fortin, Denis Langlois, Hélène Larose, Gilles Audette, Louis Ménard, Marcel Dulude
2e  rangée : Gilles Lépine, Robert Bélanger, Claire Sabourin, Pierre La Buissonnière, Suzanne Amyot, Christiane Murphy, Robert Daigneault, Pierre Bélanger, Nicole Philie
3e rangée : Daniel-Alain Dagenais, Diane Racicot, Louise Hotte, Claude Langlois, Michel Lizée, Diane Provost, Martine Brault, Serge Moquin, Michel Camus, Michèle Beaudin, Yves St-Mleux, Diane Picard, Julien Lanctôt

Lors du souper du 24 novembre 2008, une «gang» s’est rapidement formée d’anciens Commandos Routiers qui ne s’étaient pas vus depuis trop longtemps. Gravitant autour de Pierre Ringuet, s.j., aumônier du premier groupe mixte, les Commandos vivaient à cette époque un engagement social doublé de moments physiques intenses… à savoir excursions en canot ou en radeau, expédition à la boussole ou, plus paisiblement, veillée pascale après une longue marche le long de la rivière Richelieu.

Les commandos-routiers en 2008
1ère rangée : Serge Moquin, Claude Langlois, Pierre La Buissonnière; derrière : Pierre Labus, Pierre Bélanger, Henri Fournier, Christiane Murphy, Lise Rochette, Diane Provost, Claire Sabourin, Gilles Lépine, Brigitte Thérien
2e rangée : Jean-Marc Rhéaume, Christiane de Sainte-Marie, Gilles Audette, Michel Camus, Hélène Larose, Robert Daigneault, Francine Fortin, Richard Imbleau, Daniel-Alain Dagenais, Louis Ménard (en haut, debout), Réal Thivierge, Louise Hotte

La rencontre de novembre 2008 a déjà eu des suites positives puisque 23 Commandos et Anciens du Collège Sainte-Marie se sont à nouveau retrouvés le 23 décembre 2008 autour d’un repas convivial arrosé de bons vins. Des retrouvailles à plus grande échelle sont prévues pour l’automne 2009.

Le Conventum 68 a pris son envol et saura faire sa marque au cours des années à venir.

Serge Moquin, C. 68



 

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Les croyances catholiques… jésuites

Le collège Loyola et le père d’un de ses élèves ont décidé de recourir au tribunal (Cour Supérieure – chambre civile) pour faire reconnaître comme l’équivalent du programme ministériel Éthique et culture religieuse le programme préparé par le collège.

La ministre de l’Éducation a décidé de ne pas juger équivalent au programme ministériel le programme présenté par le Collège Loyola et l’en a informé le 13 novembre dernier. Deux arguments clés : d’abord «l’étude des religions y apparaît être réalisée en lien avec la religion catholique» et, ensuite, «… l’enseignant du programme proposé par la demanderesse, Loyola High School, semble devoir enseigner les fondements de la religion et des croyances catholiques jésuites» : l’horreur quoi ! Et pire encore : «… le programme de la demanderesse n’amène pas l’élève à réfléchir sur le bien commun ni sur des questions d’éthique, mais l’amène plutôt à adopter la perspective jésuite du service chrétien». Ainsi donc, nous qui avons été formés par les jésuites n’avons donc jamais appris «à réfléchir sur le bien commun ni sur des questions d’éthique», et avons dû nous contenter de nous nourrir de petit lait : «la perspective jésuite du service chrétien» !

Tout cela affirmé sérieusement et péremptoirement dans la défense de la procureure générale du Québec. Je vous fais grâce de l’interrogatoire «serré» qu’a dû subir un jeune élève dans une autre cause portant sur le même programme : on l’a même questionné sur les propos tenus lors des discussions en famille !

Et tout cela parce que le ministère de l’Éducation veut imposer à tout le monde un programme unique destiné à «promouvoir l’égalité, le respect et la tolérance dans le système d’éducation québécois dans un contexte de société pluraliste et multiculturelle en pleine évolution», je cite toujours la procureure générale.

Question (naïve) : le fameux «vivre ensemble» et la non moins fameuse «ouverture aux autres» incluent-ils la majorité canadienne-française, la minorité anglophone et toutes les minorités dites «culturelles» qui se disent chrétiennes ?

Émile Robichaud

 


 

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Les jésuites quittent leur maison de Saint-Jérôme

 

 

C’est en avril de cette année qu’après 50 ans de présence sur la colline de Lafontaine – village maintenant intégré à la ville de Saint-Jérôme – les jésuites quitteront le diocèse de Saint-Jérôme.
L’édifice imposant avait été construit en 1959 pour être d’abord et avant tout le noviciat de la Compagnie de Jésus. Les jeunes prêtres y passeraient aussi l’année de spiritualité que tout jésuite fait peu après son ordination (le Troisième An).
Quelques chambres avaient été prévues pour recevoir des retraitants et retraitantes qui viendraient y faire les Exercices spirituels de saint Ignace. L’évolution socio-religieuse du Québec a vite fait changer la vocation de la maison qui déjà à la fin des années 60 était devenue d’abord et avant tout une maison de retraites, puis une maison d’accueil pour des groupes chrétiens mais aussi des groupes de croissance personnelle.
Si l’oeuvre des retraites y a occupé bon nombre de prédicateurs durant des années, la partie de la maison dédiée à l’infirmerie et au séniorat n’a cessé d’augmenter au cours des ans.
Cependant, les jésuites étant eux aussi mortels (!), leur nombre a rapidement diminué ces dernières années et il était devenu trop onéreux de maintenir plus longtemps une telle institution.

La maison des jésuites de Saint-Jérôme

C’est ainsi que le supérieur provincial, le P. Daniel LeBlond, a entrepris avec ses adjoints des démarches pour trouver un nouvel endroit où pourraient vivre nos malades et nos pères âgés, avec quelques jésuites plus actifs qui formeraient une communauté d’accompagnement.
C’est finalement avec les Oblats de Marie Immaculée qu’une entente a été conclue pour que les jésuites louent chez eux des chambres d’infirmerie et d’autres locaux à la maison Notre-Dame-de-Richelieu, sur le bord de la rivière du même nom, en Montérégie.
Déjà les Oblats ont sur place tous les services infirmiers nécessaires pour leurs propres religieux âgés ou malades; ils sont très heureux de ce partenariat inter-communautaire qui fait certainement partie des perspectives d’avenir pour bien des congrégations religieuses au Québec.

Au moment d’écrire ces lignes – et donc avant le déménagement et la publication de la liste officielle de ceux qui iront à Richelieu – on peut penser que parmi les jésuites qui ont oeuvré au Collège Sainte- Marie et qui intégreront la nouvelle communauté on retrouvera les noms de André-Marie Bédard, Maurice Côté, Jean-Marc Dufort et Pierre Ringuet, qui déjà font partie de la communauté de l’infirmerie.

Les changements d’ordre géographique mais plus encore sociologique manifestés par le départ de Saint-Jérôme peuvent être difficiles à vivre pour certains de nos confrères.
Nous comptons sur la prière et le soutien de nos anciens pour les accompagner durant ce passage. Ces évènements ne sont toutefois pas occasion de déprime ou de découragement.
Dans un message envoyé récemment aux jésuites de la Province, le P. Provincial écrivait :

« Comme vous êtes à même de le percevoir, la vie s’engouffre dans notre Province, exigeant certes de laisser des lieux, de renoncer à des attitudes et surtout de s'ouvrir à de nouveaux horizons. Cette vie nous apporte par contre beaucoup de joies. Pour moi, le signe le plus tangible de la présence du Seigneur au sein de tous ces changements, est le questionnement profond que chacun, ainsi que nos communautés, porte. La grande majorité d’entre nous font preuve d’ouverture et de disponibilité.
Ainsi la vie continue et continuera de les toucher et de les transformer, ainsi que de transformer et de garder vivante notre Province. Pour cela je rends gloire à Dieu. »


Pierre Bélanger, S.J.
JESCOM – Service des communications
pierre.belanger@jesuites.org

 
 

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Passons sur l'autre rive (Marc 4,35)


Gérard de Montigny, C. 27, professeur titulaire à l’Université de Montréal, décédé à Saint-Jérôme le 30 janvier 2009.

Louis-Georges Huard, C. 28, médecin-hygiéniste, décédé à Saint-Eustache le 12 novembre 2008.

Robert L’Espérance, C. 36, comptable, décédé à Saint-Eustache le 7 octobre 2008.

Pierre Lefèbvre, C. 41, médecin, décédé à Laval le 24 décembre 2008.

Lucien Lacoste, C. 42, directeur d’hôpital, décédé à Montréal le 11 décembre 2008.

Claude Malo, C. 42, architecte, décédé à Montréal le 26 décembre 2008.

J. Maurice Tremblay, C. 47, comptable, décédé à Montréal le 3 novembre 2008.

Guy Milot, C. 50, directeur d’orientation, décédé à Montréal le 6 décembre 2008.

Germain Guèvremont, C. 52, gestionnaire, décédé à Montréal le 26 septembre 2008.

Guy Lacoste, C. 53, notaire, décédé à Montréal le 6 décembre 2008.

André G. Longpré, C. 56, ingénieur, décédé à Montréal le 12 octobre 2008.

Pierre Dussault, C. 60, juge à la Cour canadienne de l’impôt, décédé à Montréal le 21 décembre 2008.

Denis Lessard, C. 60, professeur, décédé à Saint-Bruno le 30 septembre 2008.

Bernard Arcand, C. 61, anthropologue, décédé à Cap Rouge le 30 janvier 2009.

René Bolté, C. 62, gestionnaire, décédé à Montréal le 12 novembre 2008.

Normand Guèvremont, C. 62, politologue, décédé à Montréal le 20 septembre 2008.

André Girouard, s.j., ancien titulaire de Méthode au collège, décédé à Sudbury le 26 janvier 2009.

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