|  
 Le mot du président
«Une paire de bottes 
              vaut bien Shakespeare» ! Cette phrase – assassine ! – est d’Alain Finkielkraut 
              (La défaite de la pensée). Elle m’est 
              revenue à l’esprit en lisant les propos du Père 
              Kolvenbach sur le «relativisme» et… l’intolérance 
              ! Il ne faudrait plus, paraît-il, affirmer des idées 
              et des opinions : tout serait relatif, lié aux humeurs et 
              au goût de tout un chacun. La lecture des propos de l’actuel 
              général des jésuites m’a rassuré 
              et incité à en faire la recension dans l’article 
              qui paraît dans le présent bulletin. Cela nous aide 
              à comprendre pourquoi les jésuites ont été 
              expulsés d’un peu partout : ils dérangeaient 
              trop de monde ! Heureusement, ils n’ont pas «lâché» 
              pour autant ! La meilleure façon de leur exprimer notre reconnaissance 
              pour tout ce qu’ils nous ont donné serait de faire 
              ce qu’ils nous ont appris à faire : déranger 
              quand il faut déranger ! La spiritualité ignatienne 
              est une «spiritualité du magis» nous 
              rappelle le Père Kolvenbach : en faire toujours plus ! Excellent 
              antidote au «qu’ossa donne !» qui court les rues 
              ! Émile Robichaud
 Remonter 
  Assemblée 
              générale et Fête annuelle 2005
Cliquez 
              sur le lien ci-dessous pour accéder au compte rendu et à 
              l'album de photos de la Fête annuelle 2005. Fête 
              annuelle 2005 et album de photos Remonter 
  Le 
              Conseil d'administration 2005-2006               Le conseil d'administration élu le 25 avril 2005
 
   Rangée du bas: 
              Jacques-Marie Gaulin, C. 48, trésorier, Fernand Potvin, C. 
              47,secrétaire et Gilles Dumontier, C. 50
 Rangée du centre: Richard L'Heureux, C. 62, vice-président,
 Pierre La Buissonnière, C. 68, Serge Moquin, C. 68 et Guy 
              Dulude, C. 48
 Rangée du haut: Émile Robichaud, C. 53, président, 
              Serge Montplaisir, C. 60.
 et Bernard Downs, C. 59
 N'apparaissent pas dans la photo 
              : Bernard Bélair s.j., C. 60, conseiller, Jean Collard, C. 56, Richard d'Auteuil, C. 57, Maurice Mousseau, 
              C. 67
 et Marie-Danielle Plante, C. 67
    Remonter 
 Propos sur l’éducationRetour aux sources Le Père Peter Hans Kolvenbach, s.j., l’actuel général 
              des jésuites, a accordé à l’historien 
              et journaliste Jean-Luc Pouthier un «entretien» qui 
              rappellera à tous les Anciens des jésuites les assises 
              mêmes de la formation qu’ils ont reçue.1 Le Père Kolvenbach y aborde des sujets aussi complexes que 
              les langues orientales, le structuralisme, la question du Proche-Orient. 
              À ce propos, il dit : «Au Proche-Orient, les chrétiens 
              étaient connus pour leur charité tandis que les juifs 
              l’étaient pour leur espérance et les musulmans 
              pour leur foi très visible tous les jours dans la prière.» 
              Et il ajoute : «L’esprit de l’islam a imprégné 
              les autres religions.» (p. 33) Le Père Kolvenbach a passé vingt ans au Liban : cela 
              a beaucoup marqué son existence. Il rappelle que «les 
              chrétiens d’Orient sont des descendants des Églises 
              d’origine…» et qu’elles «ont 
              perpétué une autre liturgie, une vie plus monastique, 
              et aussi une théologie qui est beaucoup plus la théologie 
              des Pères de l’Église que la scolastique classique.» 
              (p. 39) À propos de l’Asie et de l’Afrique, le Père 
              Kolvenbach rappelle, d’entrée de jeu, que «La 
              Compagnie de Jésus a une spiritualité incarnée. 
              Elle poursuit la mission du Christ dans le monde d’aujourd’hui, 
              et c’est pour cela que nous assumons la réalité 
              telle qu’elle est, comme elle existe. Notre vision est donc 
              toujours particularisée. Ce n’est pas une vision abstraite 
              du monde.» (p. 51) Voilà qui résume bien 
              ce qu’étaient, et ce que sont encore, les maîtres 
              qui nous ont formés. Nous reconnaissons bien les jésuites 
              dans cette affirmation du général de la Compagnie 
              : «Et comme nous vivons dans un temps de grand relativisme, 
              quelqu’un qui est convaincu peut être considéré 
              facilement comme intolérant.» (p. 69) Rappel de 
              la clarté et de la solidité qui nous ont marqués 
              et formés ! Il y aurait encore beaucoup à ajouter 
              mais je vous laisse le plaisir de le découvrir vous-mêmes. 
              À tous ceux et celles qui s’étonnent de nous 
              voir aussi «engagés», le Père Kolvenbach 
              rappelle : «Nous voulons vraiment préparer nos 
              élèves à l’excellence, mais de telle 
              sorte qu’ils soient convaincus que c’est un don qu’ils 
              ont reçu pour les autres et pas exclusivement pour eux-mêmes.» 
              Je croyais entendre le Père Brouillé, le Père 
              Cambron et le plus «jésuite» de tous, peut-être, 
              monsieur Gérard ! Émile Robichaud, président
 
 ________________________
 1 Faubourg du Saint-Esprit, Peter 
              Hans Kolvenbach, s.j., entretien avec Jean-Luc Pouthier, Bayard, 
              2004
 
 Remonter 
 Jacques Lefebvre , C. 57 Jacques nous a quittés trop tôt ! Ceux qu’on 
              aime nous quittent toujours trop tôt. Lors de la fête annuelle de 2002, Jacques avait reçu 
              une plaque commémorative en reconnaissance de son dévouement 
              envers l’association des anciens. À cette occasion, 
              Guy Pinard, C. 57 lui rendait un superbe hommage dans le bulletin 
              d’avril 2002 , y relatant tous les bons coups de Jacques durant 
              les années du collège et son implication au sein de 
              l’Association. Guy y soulignait cette implication engagée, 
              sans retenue et toujours généreuse ! Eh! Bien ! Voilà le mot clef qui décrit notre collègue 
              et ami : généreux ! Une générosité 
              sans pareil…de son temps, de ses compétences et parfois 
              même de ses sous. Jacques a su aider tout le monde par sa 
              contribution à l’Association des Anciens, à 
              l’organisation de nos réunions régulières 
              de notre conventum et toujours avec cette compétence supérieure 
              qui lui a valu son succès en affaires.
 Voici ce qu’on peut lire sur Jacques dans le journal des finissants 
              de 1959: « Vous parler de Jacques est inutile, il n’est 
              personne à qui il ne se soit présenté. Président 
              de classe depuis les Éléments Latins jusqu’à 
              la Versification, il s’est enrôlé officiellement 
              dès les Belles Lettres dans le Groupe des Arpégistes 
              ; c’est que, avoue-t-il souvent, les arts assurent une meilleur 
              publicité que la politique…Conciliateur dans les disputes 
              idéologiques qu’il suscite, dépisteur de problèmes 
              et chercheur insatisfait de solutions, ses anciens problèmes 
              d’orientation auraient été l’industrie 
              du miroir ou de la publicité. ( N.B. il se serait certes 
              épanoui dans l’une ou l’autre de ces carrières) 
              ».
 La carrière de Jacques Lefebvre a suivi cet engagement que 
              lui avait donné cette prédiction si juste et si descriptive. 
              Nous pouvons nous remémorer notre ami avec ce grand mot qu’est 
              la Générosité ! Il n’y a pas de plus 
              grande qualité qui décrira pour toujours notre ami 
              Jacques Lefebvre ! Richard d’Auteuil C 57 Remonter 
 
 Le grec mis au rancart…et après 
              ?  Si d’aventure le président d’une de nos réunions 
              de conventum ouvrait ainsi les agapes: 
  
  « Cesse de ne boire que de l’eau, mais prends un peu 
              de vin à cause de ton estomac et de tes fréquentes 
              indispositions », 1 Timothée 6,23), voire s’il 
              se lançait dans quelque libation à la gloire de Dionysos 
              dans la langue d’Homère, il y a fort à parier 
              qu’il s’agirait d’une réunion des plus 
              anciens d’entre nous, car les plus jeunes parmi les diplômés 
              du Sainte-Marie ne furent pas initiés au grec ancien et les 
              symposiarques de leurs conventums n’ont d’autre choix 
              que de s’en tenir au latin ou au français.
 Pourtant, dix années encore avant la fermeture du collège, 
              l’apprentissage du grec et du latin était obligatoire 
              jusqu’en Rhétorique. Même si cet apprentissage 
              était occasionnellement remis en question à Sainte-Marie 
              comme ailleurs, ce n’est qu’en 1960 que la direction 
              du collège cédera à la pression. Le grec y 
              sera alors enseigné non plus à partir de la Syntaxe 
              mais à partir de la Méthode et il devient matière 
              optionnelle destinée aux « plus doués ». 
              Deux tiers des élèves se prévalent dès 
              lors de la possibilité de remplacer l’apprentissage 
              du grec par des cours additionnels de science. Déjà, l’intégration des élèves 
              en provenance du cours classique de la commission scolaire (qui 
              incluait l’enseignement du latin mais pas du grec) avait amené 
              le collège à rendre le grec optionnel à partir 
              de Belles-Lettres, avec la possibilité de le replacer par 
              un cours de civilisation grecque. À partir de 1965, l’introduction d’une classe 
              de Belles-Lettres sans grec ni latin contribue à réduire 
              l’importance relative de l’enseignement gréco-latin 
              et la création d’un département de lettres classiques 
              en 1967 en fait une simple spécialisation. Le nouveau département 
              sera intégré à l’UQAM en septembre 1969 
              et on y donnera des cours de grec et de latin jusqu’en 1971, 
              année où l’Université de Montréal 
              obtient le droit exclusif d’enseigner ces langues. À l’instar du Sainte-Marie, les collèges de 
              l’époque abandonnent un à un l’enseignement 
              du grec tandis que l’enseignement du latin, malgré 
              un net déclin, continuera jusqu’à nos jours 
              d’être enseigné dans certaines institutions. 
 Capacité d’analyse et de synthèse, aptitude 
              à la lecture critique, à la dialectique, autant de 
              forces que contribue à développer à développer 
              l’enseignement du grec. Que dire d’une connaissance 
              plus approfondie de notre langue dont les racines plongent dans 
              le quotidien de la Grèce antique. Pensons non seulement aux 
              innombrables termes techniques et scientifiques mais aussi à 
              des mots d’usage courant, tels : asphalte, nausée, 
              magnétoscope, bible, homonyme, biographie, orthographe, monogamie, 
              philanthrope, cacophonie, allophone, géographie, athlète, 
              gymnastique, lycée, politique, érotique, gastrique, 
              stomacal, photographie, polémique, stratégie, etc.. 
              autant de termes qui nous viennent en droite ligne des Grecs.  L’apprentissage de langues modernes comme l’espagnol 
              est un piètre substitut à celui de langues à 
              déclinaison, comme le grec et le latin pour le développement 
              de l’esprit d’analyse et surtout, cet enseignement a 
              peu d’impact sur le développement des capacités 
              linguistiques de la plupart des élèves. L’enseignement moderne reconnaît toujours l’importance 
              des grands textes de l’antiquité grecque qui sont à 
              l’origine de la philosophie et de la science, comme de nos 
              valeurs morales et spirituelles, mais ces textes ne sont aujourd’hui 
              accessibles qu’à travers les versions traduites (combien 
              d’entre nous avons retenu que tous les textes du Nouveau Testament 
              ont été rédigés en grec ?)
 L’abandon de l’enseignement du grec comme du latin a 
              certes contribué, avec le rôle croissant de l’audio-visuel 
              , à l’appauvrissement du discours politique chez nombre 
              de nos tribuns, plus occupés de bien paraître et d’éviter 
              les faux pas qu’à livrer un discours clair qui soit 
              le reflet d’une pensée cohérente. L’éloquence 
              n’est plus une qualité recherchée et la capacité 
              de s’exprimer avec conviction semble de plus en plus perçue 
              comme un défaut par notre époque qui privilégie 
              les phrases courtes et très simples, les euphémismes 
              trompeurs.
 
 L’enseignement du grec sera-t-il un jour remis au programme 
              ? En tous les cas, c’est ce que croit la grande helléniste 
              Jacqueline de Romilly comme d’autres intellectuels en grande 
              majorité européens qui militent pour un retour à 
              l’enseignement des langues classiques. De ce côté-ci 
              de l’Atlantique, l’enseignement du grec est toujours 
              donné dans quelques établissements secondaires américains 
              et des groupes plaident en faveur de l’enseignement des lettres 
              classiques. Au Québec même, où des familles 
              américaines et sud-américaines envoyaient autrefois 
              leurs enfants recevoir une formation classique, l’enseignement 
              du grec demeure confiné à quelques départements 
              universitaires. Pour combien de temps encore?
   Richard L’Heureux, C. 62
 Source : les informations sur l’enseignement du grec à 
              Sainte-Marie sont tirées du livre de Jean Cinq-Mars, Histoire 
              du collège Sainte-Marie de Montréal 1848-1969 , 
              HMH 1998.
 Remonter 
 Quelques 
              secrets de l’éloquence jésuiteFélix Martin, le fondateur du Sainte-Marie, avait un frère 
              aîné, Arthur, qui le précéda dans l’ordre 
              de Saint-Ignace et lui servit de mentor pendant de nombreuses années. 
              Les lettres d’Arthur à Félix renferment de sages 
              conseils qui gardent leur pertinence même après bientôt 
              deux siècles. En témoignent ces directives sur la 
              prédication tirées d’une lettre écrite 
              en 1832 :  
              « Quant à la manière de travailler, pour 
                aller plus vite, ne laissez pas un sujet vous donner de l’ennui 
                ; passez à un autre plus neuf, pour saisir dans leur fraîcheur 
                les première idées qu’elle offrira. Puis vous 
                reviendrez au précédent… insensiblement vous 
                aurez un ensemble développé. C’est de la sorte 
                qu’on travaille la sculpture. Quand vos doigts vous démangent 
                et que vous avez envie d’écrire, écrivez des 
                traits, des pages détachées, plutôt que de 
                longs discours. Toutes ces pièces de rapport trouveront 
                leur place par la suite. Pour faire de l’effet, l’unité 
                de but est toute puissante. Un sermon me semble une lutte avec 
                l’auditoire. Je cherche à l’enlacer dans mes 
                bras, tantôt pour l’abattre quand il résiste, 
                tantôt pour l’enlever de terre, m’y prenant 
                de toutes les façons pour le faire s’avouer vaincu 
                ; n’en pouvant plus quelquefois il se rend. Quand on a abattu 
                son adversaire, ne pas oublier de lui avancer une main généreuse 
                ; beaucoup plus de compliments que de reproches ; mais qu’ils 
                soient vrais, par conséquent, réservés ; 
                un adversaire qui se voit attirer a moins de peine à se 
                rendre. » Source : Desjardins, Paul : Le Collège Sainte-Marie de 
              Montréal – La Fondation – Le Fondateur, Collège 
              Sainte-Marie, Montréal, 1940.
 Remonter 
 En brefFrançois Cousineau, C. 59, pianiste, compositeur 
              et interprète, a donné pour titre à son dernier 
              disque « CLIN D’ŒIL À DES AMIS ». 
              Ce titre est devenu pour l’Institut National Canadien pour 
              les Aveugles, une invitation sympathique à son souper-concert-bénéfice 
              du 30 novembre prochain, à l’Hôtel Omni de Montréal, 
              pour lequel François Cousineau a accepté 
              d’être l’artiste-animateur. Parmi les Anciens 
              du Collège se trouvent certainement des amis qui voudront 
              répondre au Clin d’œil de François en venant 
              entendre ses plus récentes compositions et en contribuant 
              à une œuvre qui célèbre en 2005 ses 75 
              ans d’action bénévole au Québec. Pour 
              plus d’information, contactez le confrère Richard 
              Bergeron, C.59, bénévole à l’INCA, 
              au 450-655-8913, ou François Beauregard, du comité 
              organisateur, au 514-989-4822.  Maurice Mousseau, C. 67, avocat et membre de notre 
              conseil d’administration, consacrait ses loisirs au chant 
              choral puis il décida un jour de chanter seul sur scène. 
              Après un premier spectacle en décembre dernier, il 
              se produira à nouveau en solo, cette fois sur la scène 
              de la butte St-Jacques, au 50, rue Saint-Jacques, les samedi 5 et 
              12 novembre prochain. Maurice y interprètera des chansons 
              de Brel, Bécaud, Lama, Bennett et autres. Le prix d’entrée 
              est de 20$, dont 2$ seront versés à la société 
              Parkinson du Québec. Au centre de créativité du Gesù, 
              la 13ièmeédition de l’événement 
              Le sacré ré-approprié invite le public 
              à une recherche du sacré à travers le temps 
              et diverses cultures, par un programme d’expositions, de spectacles, 
              de conférences, de résidences de création et 
              une table ronde. Le programme se déroule entre le 19 octobre 
              et le 14 décembre 2005. Toujours au Centre du Gesù, à la salle d’Auteuil, 
              une série de six conférences sur Teilhard de Chardin, 
              entre le 11 octobre 2005 et le 23 mai 2006. Pour connaître 
              les dates exactes de ces conférences et pour prendre connaissance 
              des autres événements au Gesù, on consultera 
              le site du centre de créativité du Gesù :http://www.gesu.net/spectacles.htm
 La vie des conventums. Les conventums des années 
              45, 50, 55, 60 et 65 devraient statutairement se réunir cette 
              année mais aucune date de réunion ne nous avait encore 
              été communiquée au moment d’aller sous 
              presse. Le conventum 48 s’est réuni le 3 octobre. Le 
              conventum 59 se réunira début novembre et on obtiendra 
              des informations plus complètes à ce sujet auprès 
              de Jacques-D. Girard, au 514 485 8114. 
 Remonter 
 Les anciens publient…..La chronique « Les anciens publient… » paraît 
              dans le bulletin qui suit le Salon du livre de Montréal » 
              et se construit à partir d’un recensement des publications 
              paraissant dans le programme. Nous y ajoutons d’autre parutions 
              quand nous en sommes informés mais nous réalisons 
              bien que notre liste est loin d’être exhaustive. Francine ALLARD, C. 68, en collaboration avec Claude JASMIN, Interdit 
              d’ennuyer, aux éditions Triptyque. Les auteurs 
              y règlent le sort du monde, y discourent sur la littérature, 
              la vieillesse, l’amour… Gilles ARCHAMBAULT, C. 53, De l’autre côté 
              du pont, chez Boréal.
 André BROCHU, C. 58, Les jours à vif, aux 
              Éditions Trois.
 Pierre Camu, C. 42, Le Saint-Laurent et les Grands Lacs au temps 
              de la vapeur, 1850-1950, chez Hurtubise/HMH – 
              Dixième volume
 Jean CHARLEBOIS, élève au collège de 1956 à 
              1960, Blanc, bleu blanc, jaune, noir, orange, rouge, vert, 
              chez Lanctôt.
 Jacques HÉBERT, C. 41, La comtesse de Merlin, chez 
              VLB.
 François-J. LESSARD, C. 38, Les héritiers de l'impérialisme 
              romain, chez Louise Courteau.
 Pierre LÉTOURNEAU, C. 59, À tort et à travers, 
              chez Lanctôt.
 Robert MELANÇON, C. 63, Le paradis des apparences, 
              chez Noroît.
 Notons aussi la biographie de notre confrère Denys Arcand, 
              écrite par Réal La Rochelle sous le titre « 
              Denys Arcand – l’ange exterminateur ». chez Léméac. 
              Il s’agit d’un livre fort dense, qui reprend une série 
              d’émissions radiophoniques à l’antenne 
              de Radio-Canada. On lira avec un grand plaisir les nombreuses pages 
              consacrées aux neuf années passées au collège, 
              entre les Éléments français et la Philo II. 
              Celui que Jacques Brault avait surnommé le « Voltaire 
              de Sainte-Marie » puisait dans ses lectures, conversations 
              ainsi que dans dans l’enseignement de ses professeurs, une 
              culture qui allait l’inspirer, dira-t-il, jusque dans ses 
              derniers films.
 Enfin, …. dans un tout autre domaine, soulignons la publication 
              par l’Institut canadien canadien des comptables agréés, 
              du Nouveau dictionnaire de la comptabilité et de la gestion 
              financière, dont notre confrère Louis MÉNARD, 
              C. 67 est l’auteur principal. Ce dictionnaire bilingue comprenant 
              13 000 entrées a été réalisé 
              avec la collaboration de l'Ordre des Experts-Comptables et de la 
              Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes de France et de 
              l'Institut des Reviseurs d'Entreprises de Belgique
 Remonter 
 Le carnetJacques Gareau, C. 48, médecin, est toujours 
              au service du Département de psychiatrie de l’Hôtel-Dieu 
              de Saint-Jérôme. Il nous rappelle que « la vie 
              est un combat dont la palme est au cieux. » Jean-Louis Lalonde, C. 49, neuro-chirurgien, est 
              toujours actif dans sa spécialité. Cofondateur, avec 
              un autre ancien, Fernand Charest C. 29, du service de neurochirurgie 
              de l’hôpital Sacré-Cœur de Montréal, 
              il a été nommé membre émérite 
              des médecins de l’hôpital du Sacré-Cœur 
              de Montréal. Mais Jean-Louis Lalonde est surtout fier d’être 
              l’organiste de nos fêtes annuelles. Léo Côté, C. 50, enseignant 
              à la retraite, est représentant de l’Assemblée 
              des aînés francophones du Canada au Congrès 
              des organismes nationaux des aînés. Il est aussi responsable 
              du dossier de l’indexation des rentes à l’Association 
              des retraités de l’enseignement du Québec, région 
              de l’Île de Montréal. Simon Richer, C. 50, pédopsychiatre, exerce 
              toujours sa profession à Mont-Laurier où il est très 
              impliqué dans la médecine mentale communautaire. Dr 
              Richer a déjà exposé ses sculptures sur pierre 
              au centre de créativité du Gésu, il poursuit 
              une œuvre poétique entreprise en Belles-Lettres et chante, 
              accompagné au piano, des œuvres de Debussy, Fauré, 
              Ravel et autres compositeurs français. Toujours attiré 
              par de nouvelles entreprises, il souhaite se lancer bientôt 
              dans la fabrication de livres d’artiste. André Provost, C. 54, dentiste à 
              la retraite, est aujourd’hui président de l’Association 
              des étudiants de l’antenne universitaire du 3ième 
              âge – Couronne Nord. Louis Bernard, C. 55, a posé sa candidature 
              au poste de chef du Parti québécois. Pour diriger 
              sa campagne de financement, il a fait appel à un autre collègue 
              ancien du collège et ex-ministre du Gouvernement québécois, 
              Robert Burns, C. 55. André Brunet, C. 55, gérontopsychiatre, 
              a été nommé membre honoraire du réseau 
              santé Richelieu-Yamaska. En novembre 2004, il a été 
              honoré à l’occasion du 25ième colloque 
              annuel de la Société de psychogériatrie du 
              Québec, à titre de cofondateur de la société. René Doucet, C. 55, professeur honoraire 
              à l’école des hautes Études Commerciales, 
              exploite aujourd’hui un gîte touristique sur les bords 
              du lac Massawippi, à North Hatley, où il est membre 
              du comité d’urbanisme et président de l’association 
              des commerçants. Robert Lefrançois, c. 56, neuro-chirurgien, 
              est chef du service de neuro-chirurgie de l’hôpital 
              Sacré-Cœur, l’un des plus importants de Montréal. Jean Robert, C. 56, médecin, a réduit 
              ses activités en milieu hospitalier pour mieux soigner les 
              marginalisés pas toujours bien accueillis par le système 
              public (itinérants, prostituées, toxicomanes, détenus, 
              etc..). Il intervient au Centre SIDA Amitié des Laurentides, 
              à la Clinique du nouveau départ, le Centre de désintoxication 
              de Montréal et d’autres centres, tels le Portage. François Leclair, C. 57, qui fut aussi 
              Secrétaire-Général du collège, est de 
              retour au pays, à Gatineau, après un séjour 
              de quatre années à Rome. Jean-Marie Marineau, C. 57, médecin, dirige 
              et administre quinze cliniques médicales au Québec, 
              en plus de de faire de la formation médicale en nutrition 
              en France où il publie également des articles scientifiques 
              et donne des conférences sur la nutrition. Il consacre l’essentiel 
              de ses loisirs à sa collection d’œuvres d’art 
              contemporain. Pierre Ricard, C. 57, dermatologue, a libéré 
              son poste de président de l’Association des dermatologistes 
              du Québec et se consacre plus entièrement à 
              son travail de clinicien dermatologue. Roger Bourdages, C. 59, est président du 
              secteur Châteauguay-Moissons de l’Association des retraités 
              de l’enseignement. Il nous encourage à perpétuer 
              la tradition. La Presse du 17 juillet honorait notre confrère Jacques 
              Montplaisir, C. 60, en le nommant personnalité de 
              la semaine, pour sa remarquable contribution à la recherche 
              sur les troubles du sommeil. Aujourd’hui professeur titulaire 
              de psychiatrie et sciences neurologiques à l’Université 
              de Montréal, directeur d’une chaire de psycho-pharmacologie 
              et du Réseau québécois de santé mentale, 
              voilà bientôt trente ans qu’il se consacre à 
              comprendre les troubles du sommeil. Jacques Montplaisir fait remonter 
              son intérêt pour les troubles du sommeil à un 
              livre sur le sujet tiré des rayons de la bibliothèque 
              du collège. Serge Montplaisir, C.60, frère de Jacques, 
              se consacre depuis une trentaine d’années à 
              la mycologie médicale, discipline qui s’intéresse 
              à ces champignons microscopiques responsables de nombreuses 
              pathologies. Professeur du Département de microbiologie et 
              immunologie de l’Université de Montréal et clinicien 
              à l’hôpital Sainte-Justine, Serge Montplaisir 
              a été fut l’un des fondateurs de la Société 
              canadienne de mycologie médicale. Il s’est aussi beaucoup 
              impliqué dans la dernière campagne de financement 
              de l’Université de Montréal, à titre 
              de directeur du développement de la Faculté de médecine. Georges Leroux, C. 61, professeur au département 
              de philosophie de l’UQAM, a reçu le prix d’excellence 
              en enseignement de l’Université du Québec, pour 
              ses qualités de pédagogue et pour son engagement quant 
              à la qualité de la formation de ses étudiants. 
              Détenteur d’un doctorat en études médiévales 
              de l’Université de Montréal, Georges Leroux 
              enseigne depuis 1969 à l’UQAM et y a donné une 
              trentaine de cours de premier cycle. Il a aussi dirigé des 
              séminaires aux cycles supérieurs, notamment en herméneutique 
              et en histoire de la pensée grecque. Traducteur de Platon, 
              il a publié et dirigé la rédaction de 23 ouvrages. 
              Il est aussi largement connu pour ses émissions à 
              la radio et ses textes publiés dans le Devoir.
 Robert Comeau, C. 62 , est depuis l’automne 2003, 
              titulaire de la chaire Hector-Fabre d’histoire du Québec 
              de l’UQAM. Cette chaire est financée par la Fondation 
              du Prêt d’honneur, les centrales syndicales CSN, FTQ 
              et CSQ ainsi que le mouvement Desjardins.
 Jacques Tremblay, C. 62, récemment nommé 
              conseiller en planification à la Direction de l’environnement 
              de la Ville de Montréal, aura pour responsabilité 
              de sensibiliser et mobiliser la population montréalaise face 
              aux grands enjeux environnementaux qui touchent la ville. Michel Gratton, C. 65, a été nommé 
              président du chapitre de Montréal de l’Association 
              de redressement d’entreprises, une association qui compte 
              34 chapitres à travers le monde. Pierre Martel, C. 67, a été nommé 
              Directeur exécutif du Bureau de l’intégrité 
              de la fonction publique du Gouvernement du Canada. Ce nouveau bureau 
              enquête sur les allégations d’actes fautifs en 
              milieu de travail déposées par des fonctionnaires, 
              contribuant ainsi à la transparence et l’excellence 
              dans la fonction publique. Michel Parent, C. 67, traducteur, a été 
              nommé Directeur du service de la traduction du Conseil Privé. 
              En octobre 2004, il a été élu Vice –président 
              aux affaires professionnelles de l’Ordre des traducteurs terminologues 
              et interprètes agréés du Québec.  Remonter 
 Passons sur l'autre rive (Marc 
              3,35)Passons sur l’autre rive (Marc 4, 35) René Garceau, s.j., ancien professeur, 
              ministre de l’église du Gésu et directeur du 
              théatre du Gésu. Paul-Émile Tremblay, s.j., directeur de 
              travaux pratiques en physique au collège de 1941 à 
              1945. Eugène Proulx, s.j., ancien professeur 
              d’instruction religieuse au collège, décédé 
              à Saint-Jérôme le 9 mai 2005. Bertrand Primeau, C. 25, médecin, 
              décédé le 4 avril 2005. Paul Dumas, C. 26, médecin 
              et professeur agrégé à la Faculté de 
              médecine de l’Université de Montréal, 
              décédé le 15 août 2005. Yvon Sirois, C. 30, comptable, 
              décédé en 2005. Maurice Filion, C. 35, comptable, 
              décédé le 10 juin 2005. Noël Lefèbvre, O.M.I., C. 
              36, décédé à Richelieu le 2 
              avril 2005. Jean-Pierre Jean, C. 37, médecin, décédé 
              à Montréal le 15 mai 2005. Jean Vallières, C. 38, comptable, décédé 
              le 14 mai 2002. Marcel Girard, C. 39, médecin, décédé 
              à Montréal le 28 février 2005. Jean-Yves Lord, C. 39, publicitaire, décédé 
              à Montréal le 21 avril 2005. Jean-Paul Saint-Louis, C. 44, juge retraité 
              de la Cour du Québec, décédé le 24 juin 
              2005. Pierre Desjardins, C. 45, décédé 
              le 27 juillet 2005. Paul Millet, C. 45, ingénieur, décédé 
              le 9 septembre 2005. Miguel Giroux, C. 49, prêtre curé, 
              décédé le 5 juillet 2005. Jacques Fontaine, C. 49, P.M.É., décédé 
              le 3 août 2005. Gilles Cloutier, C. 52, décédé 
              le 10 août 2005. Jean-Paul Corbeil, C. 53, ingénieur, décédé 
              le 25 septembre 2005. Roger Lachapelle, C. 57, pharmacien, décédé 
              le 4 août 2005. Jacques Lefèbvre, C. 57, relationniste 
              et conseiller en communications, décédé en 
              2005. Jacques Lefèbvre a œuvré pendant plusieurs 
              années au sein de l’Association, jusqu’à 
              ce que la maladie limite considérablement ses activités. 
              L’association lui avait remis une plaque en hommage à 
              ses nombreux services lors de la fête annuelle d’avril 
              2002. Jacques-Eugène Auger, C. 58, prêtre 
              sulpicien, décédé le 11 avril 2005. Jean Garneau, C. 60, psychologue, décédé 
              le 9 septembre. Bruno Grégoire, C. 61, décédé 
              le 15 août 2005.
 Jean Blanchet, C. 62, avocat, décédé 
              à Québec le 22 septembre 2004
 Remonter 
 |